Née en 1946, l'enceinte Klipsch Klipschorn demeure une référence en matière de Hi-Fi et de haut-rendement. C'est par elle que la marque américaine a acquis ses lettres de noblesse, en apportant au salon un son jusqu'alors seulement écoutable en direct. Comme le disait la réclame : "vous êtes au concert... à la maison". 65 ans plus tard, la Klipschorn continue d'étonner et la magie opère indiscutablement. Fabriquée entièrement à la main, cette enceinte d'exception n'a guère de rivale, tant d'un point de vue esthétique que musical...
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Le principe de la Klipsch Klipschorn AK6 est relativement simple : trois haut-parleurs puissants, pour autant de voies, dont deux chargés par des pavillons. L'emploi du pavillon permet de diminuer énormément l'excursion des membranes des haut-parleurs, et ainsi de minimiser la distorsion, tout en augmentant le rendement. Par ailleurs, les pavillons "portent" davantage le son et les pertes notamment dans les hautes fréquences sont infimes, contrairement à toutes les autres enceintes classiques.
Le registre grave est confié à un haut-parleur de 38 cm, chargé par un pavillon replié et capable de produire du grave jusqu'à 33 Hz. Entendons nous bien, le grave délivré par l'enceinte Klipsch Klipschorn n'est en aucune manière comparable avec une autre enceinte ou caisson produisant les mêmes fréquences. Le grave est tendu comme un arc, sans aucun traînage. Il en va de même pour les fréquence médium, confiées à un diaphragme de 5 cm à chambre de compression. Jouant de 450 Hz à 4500 Hz, ce transducteur est capable d'écarts de dynamique sidérants. Il est relayé par un second diaphragme de 2,5 cm de diamètre, qui reproduit l'aigu jusqu'à 20 kHz. Là encore, d'autres enceintes montent infiniment plus haut, mais sans être en mesure de produire la même énergie.
Le nouveau tweeter en néodyme à diaphragme en polymère de 25 mm est chargé par un pavillon Tractrix et affiche une sensibilité de 109 dB. La pièce de phase permet, quant à elle, d'étendre la réponse dans le haut du spectre jusqu'à 20 kHz pour une restitution sonore encore plus subtile. Conçu pour garantir une reproduction précise et détaillée, le tweeter de l'enceinte Klipsch Klipschorn AK6 restitue les détails et les harmoniques qui donnent vie à la musique sans jamais se montrer excessivement brillant ou fatiguant.
Capable de produire un niveau sonore de 105 dB à un mètre de distance, pour un watt injecté, la Klipschorn AK6 doit être mariée avec un ou des amplificateurs haut de gamme. L'idéal est d'ailleurs d'utiliser des blocs de puissance pour alimenter les haut-parleur de grave, et un amplificateur plus doux pour la section médium/aigu. La puissance admissible est de 100 watts et le niveau sonore maximum de... 121 dB. De quoi se faire très très peur en écoute home-cinéma.
Dernier point, l'enceinte Klipsh Klipschorn est une enceinte très volumineuse et nécessite d'être mise en œuvre dans une pièce de grand volume, telle qu'un salon de plus de 40 m2 ou une salle dédiée au home-cinéma. L'écoute de la Klipsh Klipschorn reste toujours un grand moment musical.
Puissance admissible : 100 watts RMS / 400 watts en crête
Mesures
Sensibilité : 105 dB (2,83 V à 1 m)
Maximum SPL : 121 dB en continu
Impédance nominale : 8 ohms
Fréquence de coupure : 450 / 4500 Hz
Réponse en fréquence : 33 Hz à 20 kHz (+/-4 dB)
Haut-parleurs
Aigu : K-771 en néodyme, diaphragme en polymère de 25 mm avec chambre de compression et pavillon Tractrix 90x40
Médium : K-55-X, diaphragme de 50 mm avec chambre de compression
Grave : K-33-E, cône de 380 mm
Technologie
Charge accordée par double résonateur arrière
Bornier 5-voies pour bi-câblage ou bi-amplification
Câblage interne Audioquest Type 4
Généralités
Dimensions (L x H x P) : 793 x 1346 x 715 mm
Poids : 100 kg l'unité
Sur l'intérêt des pavillons en Hi-Fi
Vous l'aurez sans doute remarqué, le pavillon est la signature de Klipsch. Et ce depuis la création de la marque américaine en 1946. Mais savez-vous à quoi il sert exactement ? La principale caractéristique du pavillon, qu'il soit couplé à un haut-parleur d'aigu ou de grave, est d'en amplifier le son. Si l'intérêt semble évident en sonorisation, puisqu'il s'agit de sonoriser de vastes espaces en plein air, on peut légitimement s'interroger sur son emploi en Hi-Fi. En effet, à quoi bon utiliser une technologie capable de produire le niveau sonore d'une sirène d'ambulance dans l'environnement exigu et intime d'un salon ? Tout simplement parce que domestiqué, le pavillon apporte dans le médium et l'aigu, une présence ainsi qu'une clarté d'écoute qu'aucun haut-parleur nu ne peut offrir. Dans le cas précis du pavillon Tractrix de Klipsch, la forte amplification mécanique de la bouche du pavillon permet l'emploi d'un haut-parleur d'aigu à la membrane ultra-fine, capable donc d'oscillations infimes, soit de délivrer un son extrêmement délié. Par ailleurs, le pavillon agissant comme un porte-voix, il permet aux fréquences aiguës d'être perçues sans problème à une dizaine de mètres des enceintes, sans guère d'atténuation. C'est là une performance dont sont incapables des enceintes traditionnelles, dont le haut-parleur d'aigu peine à délivrer son message au-delà de 3 mètres. Enfin, l'emploi d'un pavillon permet au haut-parleur d'aigu de descendre plus bas dans les fréquences médium, avec des transitoires très supérieures à celles d'un haut-parleur à large membrane. Vous le voyez, les avantages sont très nombreux ! Pour autant, deux grosses contraintes sont à souligner. Tout d'abord le haut-parleur de grave doit être de haute qualité (transitoires rapides) pour que l'écoute n'apparaisse pas déséquilibrée. C'est particulièrement le cas chez Klipsch, qui avec ses modèles Cerametallic utilise des haut-parleurs nerveux. Enfin, l'électronique associée doit être de qualité, idéalement douce et linéaire. Dans ces conditions, l'écoute peut être grandiose.